Dans un communiqué rendu public, ce mardi 1er mars 2022, le directeur de la communication de Guillaume Soro, Touré Moussa, a annoncé deux nouvelles perquisitions des résidences situées à Yamoussoukro (centre de la Côte d’Ivoire) et à Ferkéssédougou (Nord de la Côte d’Ivoire) de l’ancien président de l’Assemblée nationale. « Nous portons à l’attention de l’opinion que ce mardi 1er mars 2022, deux nouvelles perquisitions visant des résidences habitées par M. SORO KIGBAFORI GUILLAUME, ont été menées à YAMOUSSOUKRO et à LAFOKPOKAHA, son village maternel (Ferké) », a-t-il annoncé. Selon Monsieur Touré, « ces perquisitions ont mobilisé plusieurs dizaines d’agents armés de fusils d’assaut dont certains étaient encagoulés et particulièrement agressifs ».
Le directeur de la communication de Soro précise également que « cette double perquisition, qui a débuté aux aurores et s’est poursuivie jusqu’en milieu de matinée ». Après avoir indiqué que la double perquisition de ce jour a été menée sans la présence de témoins ni de personnes représentant les intérêts de M. SORO, il a rappelé que « chacune de ses résidences avait déjà été fouillée de fond en comble, à plusieurs reprises, avec des chiens renifleurs et des appareils de géosondage, par différentes unités de Police et de Gendarmerie tout au long de l’année 2020. Aucune découverte n’y avait été faite ».
Malgré cette situation qui n’est certainement pas du goût de l’ancien premier ministre du président Alassane Ouattara, le directeur de la communication de Guillaume Soro fait avoir que son patron demeure calme et serein face à ces procédures judiciaires.
Rappelons-le, dans un communiqué lu, samedi dernier, sur les antennes de la télévision nationale RTI, le Procureur près le tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné, a fait savoir que des armes ont été trouvées à la résidence de M. Guillaume Kigbafori SORO à Bouaké, au terme d’une perquisition effectuée le vendredi 25 février 2022. La découverte de ces armes, intervient 5 années après celle en 2017, d’une cache d’armes au domicile de son directeur du protocole, Souleymane Kamaraté Koné dit Soul to Soul, toujours à Bouaké.