Le pouvoir n’a vraiment pas fini avec Soro Guillaume, cette fouille de trop qui agace ses proches

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En Côte d’Ivoire, depuis son divorce avec ses alliés d’hier, le nom de Soro Kigbafori Guillaume semble rimer avec enquête judiciaire, perquisitions, condamnation, découvertes d’armes etc. Comme si sa condamnation á perpétuité prononcée en juin 2021 par la justice ne suffisait pas, l’on apprend encore du procureur prés du tribunal de première instance de Bouaké, M. Braman Koné, qu’une énième fouille au domicile de Guillaume Soro dans la ville de Bouaké, a permis de découvrir des armes, des munitions et d’autres matériels de guerre. Or ce même domicile avait déjà fait l’objet de perquisition des experts en la matière, sans que l’on ne trouve la moindre trace d’armes. Avec cette découverte, pourrait-on dire que les premières fouilles n’ont-elles pas été effectuées au bon endroit ?

D’une part, considérant les perquisitions à répétition chez l’ex-PAN, l’on a l’impression que la justice a une certitude confiante de cache d’armes chez cet ancien allié du pouvoir. Et d’autre part, avec cette autre  » preuve  » contre Guillaume Soro pour atteinte à la sûreté nationale, allons-nous vers un autre procès pour une autre condamnation pour, visiblement, les mêmes chefs d’inculpation ?

Certes, certaines des missions d’un État, c’est de protéger ses citoyens, assurer l’intégrité du territoire et protéger les institutions de la république et ceux qui les incarnent, mais dans l’affaire Guillaume Soro, l’on ressent un acharnement sur ce citoyen ivoirien qui, au regard de tout ce qui passe depuis sa rupture avec le régime, apparait comme le plus mauvais citoyen de la république voire le  » déstabilisateur  » du pouvoir d’Abidjan, certainement, à cause de ses antécédents de chef rebelle.

Par ailleurs, cette découverte d’armes taxée de  » découverte miraculeuse  » par le camp Soro, est vue comme une chasse à l’homme, car estimant dans un communiqué que ce même domicile de Bouaké a plusieurs fois été perquisitionné par les services compétents de la gendarmerie et de la police avec le matériel approprié sans pourtant parvenir à trouver de matériels de guerre. Y-aurait-il des sous-entendus à ces fouilles à en point finir comme si les résidences de Guillaume Soro sont devenues des poudrières ? Faut-il le souligner, depuis 2019, Guillaume Soro est en exil avec de nombreux de ses proches et certains arrêtés.